La bête de Gévaudan
por El Palleter


Siguiendo la estela dejada por el estupendo trabajo de Lara sobre la conexión de los crímenes de Ciudad Juárez con el aristócrata Gilles de Rais se nos ha pasado por la cabeza el caso de la "la bête de Gévaudan".

Entre 1764 y 1767, más de 100 personas, mujeres y niños, casi en exclusiva, fueron horriblemente asesinados y con indicios de agresión sexual. Todo esto ocurrió en la región montañosa del Gévaudan, en el centro de Francia, y nadie logró resolver el enigma a pesar de las insistentes batidas y de las inmensas recompensas reales. La bête (bestia) del Gévaudan pasó a formar parte de la mitología del país, de la misma manera que el monstruo de Lago Ness acompaña (muy a su pesar) a los escoceses.

Hace dos años se estrenó en España una pelicula sobre el asunto... Le pacte des loups (El pacto de los lobos), del realizador francés Christophe Gans y con actores como Samuel Le Bihan, Vincent Cassel, Monica Bellucci, Mark Dacascos, etc... para más info ver site oficial de la película en http://www.lepactedesloups.com/

Estas son las cifras...

Entre el 30 de Junio de 1764 (primera víctima reconocida: Jeanne Boulet, de 14 años de edad) hasta el 19 de Junio de 1767 murieron misteriosamente 104 personas de un total de 157 víctimas, aunque algunas fuentes hablan de 179. En su mayoría se trataba de niños o adolescentes o mujeres jóvenes.

Sin embargo, lejos de parece algo obvio y "achacable" a los lobos o alguna "bestia" de origen desconocido (żlos "chupacabras"...?), hay lugares en internet (en francés) donde se nos cuenta una "verdad alternativa"... entre los que destacamos este que nos ha parecido más serio y documentado:

http://www.tao-yin.com/bete-gevaudan/index.html>

... y para muestra aquí tenemos el documento de uno de los investigadores... un émulo del profesor Frontela... pero del siglo XVIII...;-)

"Cette bête n'était pas un loup. Quoique jeune j'en avais déja vu quelques uns; vivant dans les forêts de mon pays, s'approchant de nos chemins et de nos troupeaux, au retour des foires ou des veillées, morts lorsque l'un d'entre nous en tuait un et allait le présenter sur son dos, de ferme en ferme, pour recevoir quelques liards, salaire de son courage. Et la bête, je l'ai vue de près lorsqu'elle nous attaqua dans la prairie : des poils noirs et sales lui cachant le visage; des ongles longs et ébréchés terminant ses mains comme des griffes; sa poitrine en avant comme celui qui a ce que l'on appelle "un tour de rein". Une bête qui était un homme, un homme qui n'en était plus un. Comme dans le conte de la Belle et de la Bête. Durant l'attaque, elle s'est dressée sur ses membres de derrière et usait de ses braas et de ses griffes pour ravir l'un de nous. Ce qu'elle réussit à faire. Lorsqu'elle comprit que nos baïonettes étaient dangereuses pour ses flans, lorsqu'elle abandonna le petit Jean Veyrier, je la vis courir sur ses pattes de derrière qui étaient des jambes; je la vis se roulert dans le ruisseau proche comme pour noyer la méchanceté dont elle était remplie.

Pardonnez mon audace Monseigneur; mais je dous vous dire : ceux qui ont déclaré que la Bête était un loup vous ont menti. Moi qui ai vu la Bête de près, je me dois de vous dire la vérité : la Bête n'était pas un loup, ni un ours, des orsaliers passent dans nos villages et nous connnaissons l'ours, ni une hyène, ni tout autre animal. La Bête était un homme maudit, porté vers le crime, habité sans doute par le Diable en personne. Un homme connu de tous ici, mais dont je tairai le nom : il a aujourd'hui payé ses odieuses fautes. Le motif de ce mémoire n'est pas de le dénoncer, mais d'essayer d'expliquer cette ténébreuse affaire, d'éclairer ce mystère".

(extrait du Mémoire de Jacques Portefaix, dit Jacques Villaret, expédié par Monsieur de Laverdy le 2 juin 1767 à Monseigneur le Duc de Choiseul pour qu'il le fasse parvenir au Roi).


Para terminar, un sitio con una interesante "metáfora" sobre "la bête de Gévaudan" y la situación pre-revolucionaria de finales del XVIII... http://perso.wanadoo.fr/dom666/12monstr.htm#4

... Y, para los que lo tienen peor con la lengua de Voltaire, nuestra amiga Pili Abeijón tiene un magnífico trabajo en su web... http://www.archivodelcrimen.com/article.php?sid=43

 

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